Enfin arrivée! [libre]

Avant de pouvoir partir de chez son meilleur ami, celui-ci lui avait offert une lettre qu'elle ne devait lire que lorsque le train se serait éloigné de la gare.
Le départ fût pour elle une déchirure, et pourtant, elle savait très bien qu'elle le reverrait un jour pour le remercier de tout ce qu'il avait pu faire pour elle. Ils se serrèrent fort dans les bras de chacun, et elle partit dans le train sans se retourner. Elle s'installa, non chaleusement sur le fauteuil qui se trouvait tout près de la fenêtre. Elle jetta un bref regard triste vers Takeshi. Le train signala de son sifflement le moment du départ. Son coeur se serra fort, un peu comme si on l'étouffait!
Quelques minutes après, elle se trouvait déjà à quelques kilomètres de son passé. Maintenant, c'était son avenir qui avançait.
Comme promis, elle déplia la lettre et la lu quand elle découvrit que celui-ci lui déclarait sa flamme. Il expliquait qu'il n'avait jamais osé le lui dire car une forte amitiée se serait brisé, et rien n'aurait été pareil. Elle laissa sa tête lourde se poser contre la haut du fauteuil, la gorge serrée, et se laissa portée dans ses rêves à l'aide du balancement du train.

"....moiselle? Mademoiselle??"

Elle fût réveillée 4h00 plus tard, elle était déjà arrivée au terminus, son point d'arrivé.

"O...oui? qu'y a-t-il?"
"Nous sommes arrivés au terminus. Je vous demanderais de bien descendre du train s'il vous plaît!"
"Oui... bien sûr!"

Elle se leva et se dirigea donc vers la sortie. Arrivée sur le quai, elle chercha du regard un taxi... apparement ça ne courait pas les rues dans cette ville... Malgrés tout, elle en trouva un qui s'approcha d'elle, mais au moment où elle voulu monter à l'intérieur, quelqu'un la poussa brièvement et partit aussitôt après

"C'est pas vrai, ESPECE D'INGRAT! IMPOLI! ...."

Voyant qu'elle n'avait pas vraiment le choix, elle commença à marcher et à faire de l'auto-stop

Le ciel gris imposait son manteau au dessus de la route deserte pendant que la jeune fille marchait en faisant du stop. Une voiture sportive aux airs de berline fendit la pénombre du mauvais temps de ses phares rouges. Yokiko apparut au devant d'un virage, les yeux fermé et le visage tourné vers le ciel, un sac de marin sur l'épaule.Ses cheveux brun découvraient son large front et son nez aquilin pointé vers la masse grisâtre. Ce dernier inhalait l'air de ce pay rempli d'émotion, tel que la tristesse et la joir, mais aussi l'hésitation. Car il pensait partir aprés son experience aussi douloureuse que violente auprés de Manaka, mais ce pay semblait le retenir. Une once de parfum féminin perturba l'air. Yo se tourna vers la jeune fille qui marchait du même coté que lui. Aprés un court instant il se dirigea dans sa direction.

» Enfin chez soi